Au large de la Mauritanie, de la Gambie et du Sénégal, baignent dans les eaux bleues turquoises de l’Atlantiques nord, les dix îles et cinq ilots de l’archipel du Cap Vert, petit pays insulaire de 4033 m² qui s’est construit presque tout seul : les îles du vent au nord avec en autre Santo Antào, Sàa Vicente, Sào Nicolao, Sal et Boa Vista et les îles sous le vent au sud avec Brava, Fogo, Maio et Santiago qui regroupent la moitié de la population et sur laquelle Praia a été élue capitale. Les trois îles les plus proches du contient africain ont un relief nettement moins escarpé que les sept autres. C’est sur Fogo que se situe le point culminant et le volcan qui, il y a une petite vingtaine d’années secouait les habitants en pleine reconstruction suite à l’indépendance, sans faire de dégâts ni de victime.
Des îles désertes découvertes par les Portugais
Vers 1460, sur le chemin du retour d’Afrique du Sud, des Portugais sont déviés de leur trajectoire par un vent plus intense qu’à l’aller. Au large, ils aperçoivent de nouvelles côtes, jusqu’alors inconnues ! Les premiers pas furent posés sur l’île de Santiago.
Le portugais est la langue officielle du pays. Le créole capverdien l’un des plus anciens créoles du monde né encore et toujours du métissage du portugais et diverses dialectes africains est aussi une langue nationale.
Débute alors une longue et périlleuse construction sur ces îles situées au carrefour maritime de l’Afrique, l’Amérique et l’Europe. Le Cap Vert devient un entrepôt d’esclaves de la côte occidentale d’Afrique qui convergeaient ensuite vers le Brésil et les Caraïbes.
Suite à diverses vagues d’émigrations, plus de 600 000 Capverdiens ont élu domicile sur le nouveau continent, principalement aux Etats-Unis, en France, en Espagne, aux Pays-Bas et en Italie.
La colonie assez pauvre se devait alors de s’affranchir et de prendre son envol.
Début des années 90, soit plus ou moins 15 ans après la déclaration de l’indépendance, le tourisme se mit en place. Il est l’une des uniques ressources du pays.
Une table généreuse qui s’inspire de la gastronomie méditerranéenne !
Les tables capverdiennes sont goûteuses et généreusement garnies de poissons pêchés dans les eaux de l’archipel. Du thon aux crustacés, les fruits de la mer se dégustent grillés, en sauce, en salade ou en carpaccio. Mais le plat national, la " cachupa " à base de légumes (maïs, haricots, pommes de terre, …) de viande de porc, de bœuf ou de poulet.
L’ail, l’huile d’olive et les oignons sont utilisés dans de nombreuses préparations.
Cesaria Evora, ambassadrice de la culture capverdienne
De par son passé, la Cap Vert bénéficie d’une culture ouverte sur l’Afrique et l’Europe. Ses principaux styles musicaux sont la funana, la coladera, la mazurca et la moma, rendue célèbre par Cesaria Evora, chanteuse marquée du sceau lusitanien et célèbre entre autres pour ses élongations nostalgiques et son esprit de fête. Avec ses cinq millions d’albums vendus de par le monde, elle reste l’une des principales ambassadrices de la république.
Elle est décédée en 2011.
Elle est enterrée sur l’île de Sao Vicente dont elle est originaire. Partout dans l’archipel, principalement sur son île, des bâtiments, places, festivités lui sont dédiées.
Bons à savoir !
Heures de vol : 7 h
Devise : escudo (1 € = plus ou moins 200 escudos)
Décalage horaire : 2 h de moins (lorsqu’il est midi en Belgique, il n’est que 10 h du matin au cap Vert)
Formalités :
Un passeport avec validité d’au moins 6 mois
Un visa
Langues : portugais, anglais, français créole capverdien