Des banques britanniques, en particulier HSBC, sont "complices de la répression des droits humains des Hongkongais" réfugiés au Royaume-Uni en leur refusant l'accès à leurs pensions, dénonce mercredi un rapport parlementaire.
"Les Hongkongais qui ont fui au Royaume-Uni (...) se voient refuser ce qui devrait être leur accès légitime à leur fonds de pension par les banques britanniques, y compris HSBC", selon un communiqué diffusé avec le rapport, qui dénonce aussi le gel des avoirs de dissidents politiques. "En plus de brutaliser les manifestants et les dissidents politiques à Hong Kong, le Parti communiste chinois cherche également à isoler financièrement ceux qui se sont tournés vers le gouvernement britannique pour leur sécurité et leur soutien", poursuit ce communiqué.
Outre HSBC, pour qui le Royaume-Uni et Hong Kong sont les principaux marchés, les auteurs du rapport citent la banque Standard Chartered, qui réalise l'essentiel de son bénéfice en Asie. "Ces banques ne peuvent pas continuer à agir en toute impunité et le gouvernement britannique doit agir pour aider" les Hongkongais concernés, a appelé Alistair Carmichael, coprésident du groupe parlementaire sur Hong Kong.