25 juin 1876, vers 15h. Dans l’est du Montana, le lieutenant-colonel Custer et son régiment du 7ème de cavalerie s’installent sur les hauteurs bordant la Bighorn River, non loin d’un cours d’eau nommé Little Bighorn. En contrebas, leur cible s’étend sous leurs yeux ébahis. Ce camp amérindien est bien plus grand que ce qu’ils imaginaient. La colonne se prépare : l’effet de surprise est indispensable pour prendre en tenaille les tribus unifiées.
George Armstrong Custer, lieutenant-colonel depuis un an, n’est en mission dans les Black Hills que depuis quelques mois. Un haut grade alors qu’il est à l’aube de sa 36e année. Intrigué par cette progression qui semble presque trop facile au cœur de ces immenses plaines vallonnées, Custer s’apprête à terroriser les natifs américains, remontés à bloc contre les visages pâles depuis près de deux ans.
Le militaire est peut-être confiant, mais après quelques heures de bataille, les 647 hommes du 7e de cavalerie sont mis en déroute par les quelque 1500 guerriers Sioux Lakotas et Cheyennes, emmenés par Sitting Bull et Crazy Horse. Pire, Custer est tué au cours de l’affrontement et son régiment décimé. Une bataille tragique pour l’armée américaine restée dans les mémoires, mais qui pose question, quand on sait que sur les trois bataillons engagés, seul celui de Custer subit de lourds dommages.
Dans cet épisode, L’Heure H cherche des réponses sur ce plus célèbre épisode de la guerre des Black Hills. Custer s’est-il fait massacrer suite à des manquements tactiques de sa part ou à cause d’une trahison de ses subordonnés ?