"On a aujourd’hui un écosystème du livre en général, ça dépasse le cadre de la BD, qui doit être soutenu. Et pour la première fois, en Fédération Wallonie Bruxelles, on a développé un outil qui s’appelle le contrat de filière, pour la chaîne du livre. On a travaillé main dans la main avec tous les maillons de la chaîne, des auteurs jusqu’aux bibliothèques, jusqu’aux librairies, avec les maisons d"édition, en essayant de voir comment on peut travailler ensemble pour soutenir le secteur du début jusqu’à la fin."
Que faire de cette étude ? Au-delà du constat, quelles sont les actions à mener ? C’était important d’objectiver les choses, précise Bénédicte Linard. On doit rendre visible ce qui est invisible. C’est pour cela que cette étude est importante. Il faut pouvoir mettre le doigt sur ce qui ne va pas pour pouvoir donner les bonnes réponses. Du côté de la Fédération Wallonie Bruxelles, on a activé les différents leviers qui soutiennent les différents maillons de la chaîne : en augmentant les budgets pour la BD, pour la littérature de jeunesse, en soutenant les revues littéraires, en augmentant de 15% les conventions avec les maisons d’éditions. Pour 2023, je vois comment mieux soutenir le dispositif auteurs et autrices en classe qui est aussi chaque fois une manière non seulement de soutenir financièrement… "