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La Belgique, pays hôte pour la première fois des championnats du monde de kettlebell

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Le kettlebell, vous connaissez ? C’est ce poids constitué d’une boule de fer et d’une poignée. C’est aussi une discipline sportive à part entière. La Belgique a accueilli pour la première fois du 18 au 20 novembre les championnats du monde. 150 athlètes y ont pris part. Des femmes, des hommes et de toutes les tranches d’âge puisque les sportifs en lice à Leuze-en-Hainaut sont âgés entre 7 et… près de 80 ans.

Le marathon, une des épreuves reines du kettlebell

Il existe plusieurs épreuves qui travaillent davantage l’endurance ou la force. Parmi elles, il y a le marathon. Pour celui-ci, 10 athlètes sont alignés. Chacun est face à un juge chargé de valider son mouvement, toujours le même. Objectif : le répéter un maximum pendant une heure sans poser le kettlebell au sol sous peine de disqualification. "C’est un mouvement qui est un peu un hybride entre l’haltérophilie et les arts martiaux avec la philosophie de la répétition du geste parfait" explique Stéphane Dauvergne, président de l’International Kettlebell Marathon Fédération.

Leuze-en-Hainaut accueillait les championnats du monde de kettlebell ce week-end.
Leuze-en-Hainaut accueillait les championnats du monde de kettlebell ce week-end. © RTBF

Le kettlebell est un sport complet. Il requiert force, souplesse, endurance et technique. "Le dos prend beaucoup. Le trapèze, les avant-bras surtout et puis on a besoin de jambes fortes et endurantes pour aller au bout de nos épreuves" explique Nicolas Genotte, vice-président de l’association belge de Girevoy sport (ABGS), l’autre nom du kettlebell.

Autre qualité indispensable : un mental en acier ! Nicolas Genotte a participé au marathon. Il comptabilise 506 mouvements avec un kettlebell de 28 kilos. "On peut prendre le poids qu’on veut pour le marathon de 18 à 32 kg. Le kettlebell vaut un certain nombre de points. En fonction des répétitions de mouvement, il y a un coefficient qui apparaît. Les juges ont une application qui compte les points automatiquement" explique le sportif.

Le kettlebell se développe petit à petit en Belgique

La performance de Nicolas Genotte devrait l’amener sur le podium. Notre équipe nationale se renforce d’années en années. "Nous étions trois ou quatre au précédent championnat du monde auquel nous avons participé. Cette fois, nous sommes 11 donc il y a une belle évolution d’autant qu’il y a des minima à atteindre pour se qualifier pour le mondial" explique Jean Van Ryssel, président de l’ABGS et déjà multichampion du monde.

La tenue en Belgique de cette compétition internationale pourrait aider ce sport à se développer dans notre pays. C’est en tout cas le souhait de ses organisateurs.

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