La technologie est utilisée pour créer des cryptomonnaies, comme le Bitcoin. Les applications de la blockchain tendent à se multiplier dans d’autres domaines, finance et assurances en tête.
Selon les chiffres rassemblés par BAx, on estime qu’en 2022, 11,7 milliards de dollars seront dépensés dans des applications liées à la blockchain. Cela devrait générer, d’ici 2024 près de 20 milliards de dollars de revenus.
On estime aussi que, grâce aux technologies de la blockchain, le coût des infrastructures bancaires pourrait être réduit de 30%, selon les chiffres avancés par les promoteurs de BAx. Il est question de 12 milliards de dollars d’économie qui pourraient être réalisés dans le secteur financier.
La blockchain devrait aussi trouver des débouchés dans d’autres secteurs. Dans la Santé, d’ici 2025, 55% des applications commerciales crées reposeront sur la blockchain.
En effet, la blockchain ne sert pas qu’à faire circuler de l’argent, comme les cryptomonnaies, pour effectuer des paiements. Elle est, par exemple, comme l’explique Marc Toledo, cofondateur de BAx Belgium, utilisée en Jordanie dans un camp de réfugiés syriens. L’iris de ces réfugiés est scanné et enregistré dans la blockchain. Lorsque les réfugiés reçoivent de l’argent, c’est dans un porte-monnaie électronique. C’est la lecture de l’iris qui permet de valider une dépense dans un magasin, comme on le fait avec une carte de banque et un code. De l’argent "à l’œil", en quelque sorte.
"Nous pouvons nous projeter en Belgique dans un système où on disposera plus d’argent physique, dans quelques années, où nous aurons la possibilité pour les personnes qui n’ont pas accès la technologie de pouvoir effectuer des paiements et d’avoir leur identité digitale, leurs diplômes, leurs titres de propriété qui seront disponibles quand ils en auront besoin", prédit Marc Toledo, le cofondateur de BAx et dirigeant d’une plateforme belge d’échange de cryptomonnaies.