Après avoir déjà vendu une partie de ses actions en 2017, l’État belge va réduire d’un tiers sa participation (passant de 7,8% à 5,1%) dans le groupe bancaire français BNP Paribas, maison mère de BNP Paribas Fortis.
Une opération financière qui permet à l’État de récupérer en peu plus de deux milliards d’euros. Pour comprendre l’importance de cette décision, un petit retour en arrière est nécessaire.
À l’automne 2008, le scandale des subprimes aux États-Unis ébranle tout le secteur bancaire mondial. Pour sauver Fortis Bank de la faillite, l’État belge débourse alors 9,4 milliards d’euros et revend dans la foulée Fortis aux Français de BNP Paribas, qui créent alors la filiale belge BNP Paribas Fortis. L’État devient le premier actionnaire de la banque française.
Le retour sur investissement s’avère finalement payant, poussant ainsi le gouvernement fédéral, par la voie de la Société fédérale de participations et d’investissement (SFPI), à se retirer petit à petit du capital de BNP. Comme ce fût donc le cas en 2017.