La Banque nationale de Belgique (BNB) suit la situation de près, mais se veut rassurante à propos de la faillite de la banque américaine Silicon Valley Bank (SVB). Son modèle économique n'est pas comparable à celui en vigueur dans le paysage bancaire belge. L'exposition de notre pays serait très limitée.
Dans un entretien au Tijd, Tom Dechaene, l'un des directeurs de la BNB, explique la déroute de la SVB par une combinaison d'un lent retrait des banques et d'investissements en perte. "Ce modèle est complètement différent de celui que nous connaissons ici", affirme-t-il car les banques belges ont une clientèle commerciale qui entrepose son salaire sur base régulière, ce qui contribue à un afflux de rentrées continu.
À la SVB, les clients étaient des entreprises technologiques avec des montants variables. L'ampleur de l'exposition des banques belges et des sociétés technologiques belges à la SVB et à Signature Bank - entre-temps fermée par les autorités américaines - doit encore être déterminée, mais la Banque nationale est convaincue qu'elle est très limitée.