La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné jeudi l'Italie, pointant sa "grande passivité" dans une grave affaire de violences conjugales qui avait notamment abouti à la mort d'un enfant d'un an.
Les autorités italiennes "ont manqué à leur devoir d'effectuer une évaluation immédiate et proactive du risque de récidive de la violence" exercée sur la requérante et ses enfants "et de prendre des mesures (...) visant à (...) protéger les intéressés", indique la Cour dans un communiqué résumant son arrêt.
La requérante, née en 1988, a eu deux enfants avec un homme dont elle ignorait qu'il souffrait notamment de troubles bipolaires et d'une grande impulsivité. Il avait également été alcoolique dans le passé et avait fait l'objet d'une ordonnance d'interdiction d'approcher sa précédente compagne, rappelle la CEDH.