Ces données montrent que, indépendamment des autres polluants, l'ozone était associé à plus de 3% des hospitalisations liées à des maladies coronariennes, des insuffisances cardiaques ainsi que des accidents vasculaires cérébraux. En outre, il a été montré que chaque augmentation de 10 microgrammes d'ozone par mètre cube d'air était liée à une hausse de 0,75% des hospitalisations pour des crises cardiaques et à une augmentation de 0,4% pour des accidents vasculaires cérébraux.
"Bien que ces augmentations semblent modestes", l'impact serait "amplifié plus de 20 fois" quand les niveaux d'ozone dépassent 200 microgrammes durant l'été, ont déclaré l'auteur de l'étude Shaowei Wu, de l'Université Xi'an Jiaotong, et ses collègues.
Dans cet exemple extrême, l'exposition à l'ozone serait liée à 15% des crises cardiaques et à 8% des accidents vasculaires cérébraux.
Alors que l'ozone présent dans les hautes couches de l'atmosphère contribue à empêcher les rayons ultraviolets (UV) nocifs d'atteindre la Terre, au niveau du sol, ce gaz constitue un composant majeur du smog qui pollue la plupart des grandes villes.
L'ozone est créé dans l'atmosphère par une réaction chimique lorsque deux polluants, souvent émis par les voitures ou l'industrie, se combinent en présence de la lumière du soleil et il a été démontré qu'il interfère avec la photosynthèse et la croissance des plantes.