"Selon les termes du contrat, Valneva dispose de 30 jours à compter du 13 mai 2022 pour obtenir une autorisation de mise sur le marché ou proposer un plan permettant de remédier à la situation de façon acceptable", précise Valneva.
Le groupe "va travailler de concert avec la Commission européenne et les Etats membres participant à l'accord pour convenir d'un tel plan et mettre VLA2001 à disposition des Etats membres qui souhaitent obtenir le vaccin", ajoute-t-il.
Un vaccin plus traditionnel
Fin avril, Valneva avait reçu une nouvelle liste de questions de l'EMA. Le directeur général du groupe, Thomas Lingelbach, dit avoir "répondu à ces questions le 2 mai" et "estime que sa soumission apporte des réponses suffisantes aux questions restantes". Si l'EMA "accepte ces réponses", Valneva "pourrait obtenir une opinion positive au plus tard en juin 2022".
Il qualifie de "regrettable" la décision de la Commission européenne, "et ce d'autant que nous continuons à recevoir des messages d'Européens qui recherchent une solution vaccinale plus traditionnelle".
Le vaccin de Valneva se base sur un virus inactivé. En comparaison, c'est une technologie plus traditionnelle que les vaccins anti-Covid Pfizer/BioNTech ou Moderna, à ARN messager.