Ces deux situations sont assez courantes. Pour la première, comme le conducteur roule à une vitesse qui lui permet de réagir convenablement par rapport à son champ de vision réduit par l’obscurité, il a la possibilité d’éviter l’animal. En pratique, il n’est malheureusement par rare de constater que des conducteurs roulent plus vite que ce que leur visibilité leur permet. Que ce soit parce qu’il fait noir ou en présence de masques de visibilité. C’est pourtant le premier principe de la conduite préventive : si je ne vois bien qu’à 30m, je dois pouvoir m’arrêter sur 30m.
Le principe général de la conduite préventive, c’est d’anticiper en permanence, notamment pour éviter les erreurs des autres usagers. Par définition, le conducteur préventif ne pense pas que tout va toujours se passer comme ça devrait. Il reste concentré car il sait qu’un obstacle peut toujours se présenter sur sa route.
La conduite préventive, c’est évident, c’est tout d’abord respecter soi-même les règles du Code et la signalisation en place : n’ajoutons pas de risque à ceux qui proviennent des autres. Mais certains principes sont plus importants que d’autres. Une vitesse adaptée à la visibilité, on l’a dit, mais aussi à tous les autres facteurs qui ont de l’importance, comme l’état de la route, la météo, la densité du trafic, la présence d’usagers faibles, etc.
Une bonne distance de sécurité par rapport au véhicule qui précède, c’est essentiel également. Il faut 2 secondes minimum en conditions optimales de circulation, mais davantage dans de nombreux cas.