Compte tenu des effets délétères de la consommation excessive de sucre (prise de poids, troubles cardiométaboliques, caries...), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter la consommation de sucres à moins de 10% de l'apport énergétique quotidien.
Les édulcorants (aspartame, acésulfame-K ou sucralose) permettent de réduire la teneur en sucre ajouté, ainsi que les calories qui y sont associées, tout en maintenant le goût sucré des produits. Mais l'innocuité de ces additifs alimentaires fait l'objet de débats.
Pour évaluer les risques liés à leur consommation, des chercheurs et chercheuses de l'Inserm, l'INRAE, l'Université Sorbonne Paris Nord et du Cnam, au sein de l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (EREN), ont analysé les données de santé et de consommation d'édulcorants de 102.865 Français et Françaises adultes participant à l'étude de cohorte NutriNet-Santé.
Suivis pour certains depuis 2009, ces adultes ont rempli régulièrement des questionnaires sur leur alimentation, incluant les noms et marques des produits consommés.