Ces projections de croissance sont corrélées à la probable demande en hausse de produits d'aquaculture. En 2050, celle-ci devrait augmenter de 90%, d'après la FAO (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Dans une étude publiée en mars 2015, l'association de consommateurs CLCV évoquait déjà le potentiel d'avenir de la farine d'insectes.
"L’utilisation d’insectes dans l’alimentation de certaines espèces animales notamment en tant qu’aliment pour l’aquaculture et l’élevage de volailles peut sembler naturelle. En effet, les volailles et les poissons sont insectivores. De plus, la majorité des poissons d’élevage sont des prédateurs, ce qui limite les possibilités d’utiliser des protéines végétales pour leur alimentation. Pour produire en masse des insectes destinés à l’alimentation animale, des projets de bioraffineries se développent", indiquait l'organisme.
Aujourd'hui, saumons, truites ou crevettes d'élevage sont surtout nourris à base de farines et d'huiles de poisson. Mais on peut y trouver aussi du blé, du riz, du soja et même de l'huile de palme.