Vendredi, la Corée du Nord a célébré les 110 ans du dirigeant fondateur de la Corée du Nord, le grand-père de Kim, Kim Il Sung, avec une immense procession publique, des feux d'artifice et des danses synchronisées – mais pas de défilé militaire comme l'avaient prédit de nombreux observateurs.
Les analystes et les responsables sud-coréens et américains avaient également estimé qu'un essai nucléaire était possible lors de cet important anniversaire.
Ces célébrations ont eu lieu trois semaines après le grand test de missile balistique intercontinental jamais réalisé par Pyongyang, une première depuis 2017.
Un plan quinquennal de développement de la défense
Lors d'un congrès clé du parti en janvier 2021, Kim a présenté un plan quinquennal de développement de la défense, appelant au développement d'une technologie nucléaire supérieure et à la fabrication d'armes nucléaires plus petites et plus légères pour des "utilisations plus tactiques".
Ces remarques signalent un retour aux essais nucléaires et la rare présence de Kim au lancement d'un missile à courte portée, une première depuis plus de deux ans, suggère une "signification particulière", selon Panda.
Vers un septième essai ?
L'essai du mois dernier a marqué la fin d'un moratoire auto-imposé sur les essais à longue portée et nucléaires, qui avaient été suspendus après la rencontre entre Kim et le président américain de l'époque, Donald Trump.
Selon des responsables et des analystes, la Corée du Nord pourrait effectuer son septième essai nucléaire dans les semaines à venir.
Les images satellites ont montré des signes d'une nouvelle activité dans un tunnel du site d'essais nucléaires de Punggye-ri, qui, selon la Corée du Nord, a été démoli en 2018 avant le premier sommet Trump-Kim.