Les fédérations patronales demandent des mesures comparables à celles qui ont été prises lors de la crise du Coronavirus.
Même si une partie de la solution se trouve au niveau européen, où l’on pourrait agir sur les prix du gaz et de l’électricité, les patrons attendent que les autorités belges adoptent des mesures concrètes. "Ce que nous souhaitons essentiellement au niveau fédéral, c’est que l’on reprenne les mesures qui ont permis de soulager les PME pendant la période de crise Corona", signifie Thierry Evens. "Je pense au chômage Corona, le chômage économique qui doit être rétabli tout de suite", ajoute-t-il.
En effet, depuis début juillet, les possibilités de recourir au chômage économique sont moins souples que lors de la période "Corona". "Il faut un système de chômage temporaire", enchaîne Pieter Timmermans, de la FEB. "Les entreprises en difficulté, la première chose qu’elles font, ce n’est pas licencier, mais mettre au chômage technique leurs collaborateurs. Si on ne fait rien, la phase suivante, ce sont les fermetures et les licenciements secs", précise Pieter Timmermans.
Pour les patrons, des mesures comparables à celles prises pendant la crise Corona sont d’autant plus nécessaires que tous les secteurs d’activité sont touchés. Du côté de l’Union des Classes Moyennes, on préconise aussi des possibilités de report de paiement de l’ONSS et de l’INASTI et l’on souhaite un "moratoire énergétique", c’est-à-dire "ne pas permettre aux fournisseurs, aux producteurs d’énergie de couper l’approvisionnement ou d’assigner et de contraindre des indépendants ou des PME à la faillite".