Le CICR a fait état de discussions sur l'ouverture d'un bureau à Rostov mais en soulignant que cela s'inscrivait dans un effort régional pour répondre à une crise humanitaire massive.
M. Watson a insisté sur le fait que son organisation neutre cherchait à remplir sa mission de soutien et d'aide aux victimes de conflits où qu'elles se trouvent.
"Notre neutralité et notre action humanitaire impartiale doivent être respectées", a-t-il souligné. L'organisation a notamment avancé des propositions détaillées pour organiser des évacuations de Marioupol, où quelque 160.000 personnes restent piégées.
"La crise humanitaire s'aggrave en Ukraine", a souligné M. Watson. "Le niveau des morts, des souffrances et des perturbations que nous voyons infligé aux civils est odieux et inacceptable".
Selon lui, "le temps presse pour les civils à Marioupol et dans d'autres zones du front dépourvues depuis des semaines à présent de toute aide humanitaire".
Les parties doivent informer le CICR de tous les prisonniers de guerre faits dans le cadre du conflit et permettre à du personnel de l'organisation de leur rendre visite. "Nous nous attendons à voir les parties respecter leurs obligations aux termes des conventions de Genève sans plus tarder", a-t-il observé.