La Croix-Rouge veut doubler les dons de plasma pour réduire sa dépendance de l'étranger

Le don de plasma est la seule source possible pour traiter certains patients. Il n’existe aucune alternative, en raison de sa composition biologique unique. Le plasma est transfusé aux grands brûlés ou aux personnes souffrant de grosses hémorragies. Il est surtout la matière première de certains médicaments utiles pour le traitement de nombreuses maladies.

En Belgique, 15.000 patients souffrent de problèmes d’immunité. Sans le traitement adéquat fait à base de plasma, les personnes immunodéprimées devraient rester chez elles et risqueraient infection sur infection.

Pour traiter un patient, il faut compter 130 dons par an.

La Croix-Rouge recherche 5000 nouveaux donneurs d’ici à 3 ans. Thomas Paulus est porte-parole du service de sang de la Croix Rouge de Belgique. Il explique cette campagne : "Il n’y a pas de pénurie de médicaments à base de plasma. C’est simplement que la plupart du plasma qui est utilisé pour produire ces traitements vient de l’étranger et qu’on aimerait pouvoir faire en sorte que tous ces traitements soient produits de plus en plus avec du plasma prélevé ici en Belgique".

Actuellement, plus de la moitié du plasma utilisé en Belgique provient de l’étranger, notamment des États-Unis. Le gouvernement veut réduire cette dépendance. Pour être indépendant, il faut doubler le nombre de dons.

Lors d’un don de plasma, le sang est directement filtré par une machine spécifique. Cette technique s’appelle l’aphérèse. Seul le plasma est prélevé et les autres composants sanguins sont restitués au donneur.

Pour être donneur, il suffit d’avoir plus de 18 ans, d’être en bonne santé et de peser plus de 50 kilos. Le plasma peut être donné tous les 15 jours. La procédure est un peu plus longue qu’un don de sang classique. Il faut compter une heure, sans danger ni douleur pour le donneur.

Rendez-vous sur ce site pour connaître l'emplacement des différents centres de dons.