L’alimentation japonaise a de plus en plus de succès et l’avantage, c’est qu’elle est très intéressante en termes de santé. Attention, il faut toutefois bien faire la distinction entre la véritable cuisine japonaise et les fast-foods asiatiques. La cuisine japonaise va au-delà des sushis. Son atout majeur est d’être très peu transformée et d’être constituée d’aliments sains et simples : du poisson, peu de viande, du riz, des végétaux, en particulier des légumes, et peu de graisses, sauf les bonnes. Du thé vert de qualité aussi. Tous les ingrédients pour en faire une alimentation anti-inflammatoire.
Qu’est-ce qu’une cuisine "anti-inflammatoire" à la japonaise ?
- Elle contient beaucoup de poisson, notamment du saumon. Cela permet un apport en oméga-3, les premiers anti-inflammatoires de l’assiette. Le poisson va aussi apporter de la vitamine D qui n’est pas bonne que pour les os, mais a aussi des effets anti-inflammatoires et sur l’immunité.
- On a aussi le thé vert, très antioxydant et donc anti-inflammatoire ;
- La cuisine japonaise contient des ingrédients comme la pâte de miso, dont on fait de la soupe, qui apporte des probiotiques, c’est excellent pour le microbiote.
- Elle apporte aussi beaucoup de prébiotiques qui vont nourrir le microbiote, notamment le thé vert, le soja qu’on a dans des aliments comme les edamames.
- On y trouve beaucoup de légumes, qui vont eux aussi nourrir le microbiote, apporter des fibres, contribuer à mieux gérer son poids ou à apporter des antioxydants et à avoir des effets anti-inflammatoires. Et en particulier, certains champignons comme les shitakés qui sont vraiment étonnants, notamment sur l’immunité.
- Elle apporte aussi des algues. Et c’est un aliment intéressant, notamment pour son apport en iode.
Par ailleurs, dans la cuisine japonaise traditionnelle, le respect des saisons est très important. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi il y a plus de centenaires au Japon. C’est ce qu’on appelle "le régime Okinawa."