Le Haut Conseil de la santé publique (France) avait été saisi sur l'opportunité de telles mesures.
Il a rendu son rapport en concluant à "l'absence d'argument scientifique de l'efficacité d'une telle mesure sur la prévention de la transmission du Covid-19".
En conséquence, tout en "notant son impact psychologique sur la population, il recommande de ne pas mettre en œuvre une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie" mais de "continuer d'assurer le nettoyage habituel", évidemment "avec les équipements de protection habituels des professionnels".
Par contre, il recommande "d'assurer le nettoyage et la désinfection à une fréquence plus régulière du mobilier urbain" et de s'abstenir d'utiliser des équipements pouvant soulever les poussières au sol, type souffleurs de feuilles.
Dans un communiqué, les ministres concernés soulignent par ailleurs que "l'usage massif de produits de désinfection en plein air peut conduire à des effets, directs ou indirects, sur la santé et l'environnement," notamment en raison du ruissellement.
Plusieurs collectivités, Bordeaux ou Nice notamment, avaient pendant un temps envisagé de telles mesures.