A peine fini qu'on en redemande ! Les premières palpitations ont bel et bien fait naître l'esquisse d'un roman-passion. On attend maintenant les premières lignes du chapitre deux. Dans un contexte très différent : un match amical... contre un adversaire de prestige, face auquel la Belgique a perdu ses 10 derniers affrontements, et qu'elle n'a plus battu depuis un match (amical déjà) datant de... 1954. Victoire 2-0, buts inscrits à l'époque par le Sang et Marine Paul Anoul et par le Beerschotman Rik Coppens (premier Soulier d'or belge de l'histoire...).
La nature même de l'adversaire, à l'image des autres voisins français ou néerlandais, motive d'elle-même. Quant il s'agit de jouer l'Allemagne, nul besoin de souligner l'importance de points à prendre, un contexte amical suffit. Malgré ses deux éliminations consécutives en phase de groupes de Coupe du Monde, l'Allemagne reste un géant, 14è au classement (trompeur) de la FIFA et quadruple vainqueur (en version RFA ou réunifiée) du plus grand tournoi de la planète (1954, 1974, 1990 et 2014).
Et puis, la nationalité-même du nouveau sélectionneur apporte elle aussi un caractère particulier à cette rencontre de début de mandat (il n'en avait pas été autrement avec Roberto Martinez qui avait affronté l'Espagne...dès son premier match !).