La plupart des zones présentant des pertes élevées étaient concentrées dans l'écorégion du plateau de l'Arizona et du Nouveau-Mexique, le plateau Edwards au Texas et les Tablelands du sud-ouest au Nouveau-Mexique et au Texas. Ces menaces s'expliquent principalement par la disparition des habitats de ces espèces, avec une perte moyenne estimée à 34% dans le scénario le plus sombre.
Les espèces les plus vulnérables sont celles qui ne peuvent pas parcourir de longues distances.
Les amphibiens sont les animaux qui devraient connaître les déclins les plus importants, avec des pertes moyennes de 47% et de 61% dans l'ensemble de la zone d'étude selon les scénarios climatiques. Cela concerne des espèces telles que la grenouille-taureau, la rainette des canyons, la grenouille léopard des plaines, le crapaud à taches rouges ou encore la salamandre tigrée de l'ouest.
"Les régions désertiques sont souvent négligées dans les travaux de conservation mais de nombreuses espèces risquent d'être confrontées à une perte d'habitat dramatique si nous n'anticipons pas et ne planifions pas l'avenir", avertit dans un communiqué Richard D. Inman, chercheur-doctorant et co-auteur de l'étude.