Depuis 2013, La Femme se réinvente presque à chaque album et celui-ci ne déroge pas à la règle. Pourquoi se cantonner à un style lorsque l’on peut tous les essayer ? “On aime bien s’aventurer vers des nouvelles choses à chaque album”, révèle Sacha Got,”On est vraiment des aventuriers du son et on explore toujours des nouveaux domaines que l’on ne connaissait pas.” Dans cette plaquette, beaucoup de partis pris assumés jusqu’au bout. D’un single pop coloré (comme Sacatela) à des chansons folkloriques chantées dans un espagnol approximatif, le grand écart est total. Un album-concept qui étaye une volonté de diversité et de renouvellement chez les Français. "On assume toutes nos décisions et toutes les directions que l’on a prises. Comme dans les albums précédents, on s’essaye à des styles qui nous plaisent, qui nous intriguent ou qu’on aime bien en essayant d’en faire notre propre version. Chaque morceau est souvent dans un style bien particulier. On voulait rendre hommage à ces genres et à ces musiques. Il y en a des très modernes comme du reggaeton ou de la new wave, puis d’autres plus anciennes : on peut entendre du paso-doble ou des marches très traditionnelles et folkloriques."
En 2022, La Femme reste La Femme. Un duo ? Un groupe ? Un collectif ? "Tout ce que tu as dit fonctionne. Sur scène, on est beaucoup mais en studio, on est deux à composer." Comme toujours, ils ont rajouté des voix féminines pour les morceaux où cela s’y prêtait, mais tout de même apporté du neuf : "On a quelques musiciens additionnels, des trompettistes surtout, ce qui constitue la grande nouveauté."