Selon l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, une femme gagne en moyenne 9,1% de moins qu’un homme (avec une correction de la durée de travail) et 22,7% de moins sur base annuelle. Pour la chimie, ces écarts sont plus élevés, atteignant respectivement 17,6% et 23,3%, dénonce jeudi la FGTB.
Pour évaluer l’écart salarial, deux indicateurs sont généralement donnés : l’un comprenant une correction de la durée de travail, plus faible, et l’un sans cette correction, sur base annuelle. Cette différence s’explique notamment par le fait que davantage de femmes travaillent à temps partiel : leurs revenus annuels sont donc moindres.
Dans la chimie, les femmes gagnent en moyenne 17,6% moins que leurs collègues masculins si l’on corrige la durée de travail et 23,3% de moins si l’on exclut cette correction, avance la FGTB. "Dans les autres sous-secteurs de la chimie (industrie pharmaceutique et plasturgie), les écarts salariaux sont aussi élevés : respectivement 17,3% et 15,5% (sans correction pour la durée de travail)", ajoute le syndicat.