"Bourguignon Bois", c'est une entreprise familiale qui est née après la seconde guerre mondiale. Des crises, elle en a connu bien sûr, pas plus tard que celle du Covid et la guerre en Ukraine risque fort de se traduire de la même manière : Par des problèmes d'approvisionnement et une augmentation des tarifs.
Une trentaine de personnes travaillent sur le site de Walhain. Il s'agit d'ailleurs de la dernière scierie du Brabant wallon. On transforme ici des essences de bois locales, comme le chêne, le douglas ou le mélèze indigène mais l'essentiel de l'activité est ailleurs. 70% du business concerne en effet le négoce : L'achat et la revente d'espèces et c'est bien là que cela risque de coincer.
Les grumes - les arbres abattus- viennent de Belgique, de France mais on travaille également des produits d'importation en provenance de la Russie , comme le précise Delphine Bourguignon : "Les essences concernées sont par exemple le bouleau ou encore le mélèze de Sibérie. On risque aussi d'avoir des problèmes d'approvisionnement pour des produits dérivés du bois comme des éléments de portes à peindre qui viennent de Russie ou encore des isolants à base de fibre de bois." Quand les stocks seront vides, il faudra bien trouver des alternatives ou se résoudre à devoir modifier les propositions commerciales.