L'impact en termes d'émissions est négatif dans tous ces scénarios
Du côté de la région bruxelloise, on analyse en ce moment les différents documents mais on regrette que: "tous les scénarios proposés par la Flandre après ce premier cycle d'études impliquent toujours un élargissement (même celui qu’ils appellent ‘light’) et que l'impact en termes d'émissions soit négatif dans tous ces scénarios. En plus, une des vraies solutions telle qu'une taxe kilométrique intelligente n’est même pas étudiée comme une des alternatives", énonce le cabinet de la ministre de la mobilité bruxelloise Elke Van den Brandt.
"La Région bruxelloise continue donc de s’opposer au élargissement du Ring en tant que tel, comme écrit dans notre accord de majorité".
Une hausse de trafic
Inter Environnement Bruxelles épluche aussi les documents mis à l'enquête publique fin mai. Sa position historique sur le dossier, c'est de refuser cet élargissement du Ring, "d'abord parce que toute extension d'infrastructure routière se traduit tendanciellement par une hausse de trafic". Dans cet article qui date de 2020, l'association qui suit le dossier depuis de nombreuses années décodait les enjeux de ce nouvel aménagement du Ring.
Au-delà de ce dossier en particulier, la VRT s'interrogeait sur l'intérêt général d'élargir le Ring d'Anvers, comme celui de Bruxelles dans cet article publié en 2019: "Méér rijstroken en toch méér file: is investeren in ringwegen rond Antwerpen en Brussel weggesmeten geld?" Cela signifie: Plus de voies et quand même des embouteillages: Investir dans l'élargissement du Ring d'Anvers et de Bruxelles, est-ce du gaspillage d'argent? "
Contacté, le bourgmestre de Jette, Hervé Doyen, estime quant à lui qu'élargir le Ring à certains endroits de 6 à 8 ou peut-être 10 bandes, c'est "un choix d'hier". "La Flandre veut juste relier le port d'Anvers au zoning de Zaventem, elle ne réfléchit pas à d'autres alternatives, comme le transport ferroviaire par exemple", analyse Hervé Doyen.