A quinze jours de l’ouverture du champ de foire d’Avroy, les inquiétudes des forains semblent se dissiper, à propos de la compatibilité de l’installation de leurs métiers avec le chantier du tram. Les dernières réunions ne semblent pas soulever de problèmes insolubles. Mais qu’en est-il du prix de l’énergie ? Là, ce sont les clients qui se tracassent, et qui redoutent des tarifs à la hausse.
En fait, la fourniture de courant par l’intercommunale Resa est très réglementée. Elle varie selon la taille des manèges. La très large majorité d’entre eux ne demandent pas de puissance supérieure à 125 ampères.
Ils doivent payer un abonnement à prix fixe, par raccordement, et puis un forfait par semaine et par prise. Et le montant est régi par un accord quinquennal, qui arrive à échéance l’an prochain. Il prévoit une indexation d’un et demi pour cent par rapport à l’année dernière. C’est-à-dire beaucoup moins que l’inflation. C’est très raisonnable, par rapport à ce qui est actuellement réclamé aux citoyens ordinaires.
Pour les attractions grosses consommatrices, par contre, c’est nettement moins avantageux. Elles ne sont guère nombreuses, une grosse demi-douzaine peut-être, mais elles doivent disposer d’un compteur et c’est donc un système différent qui s’applique : la facturation s’effectue sur base du tarif "en vigueur", mais quand même régulé, calculé sur la moyenne des trois derniers mois, ce qui représente une hausse de près de cinquante pour cent. De quoi peut-être donner le tournis à ces quelques exploitants…