Lancé en janvier, l'appel était destiné aux projets visant à faciliter l'accès à internet et à l'information en ligne pour les primo-arrivants et les aider à développer leurs compétences numériques. Un jury indépendant a sélectionné 25 candidatures qui se sont partagées 400.000 euros.
Le Covid-19 a exacerbé le problème de la fracture numérique. Selon la fondation, les réfugiés sont particulièrement dépourvus en la matière, ce qui pose un problème d'accès à de nombreux services comme l'emploi, le logement, la santé ou encore l'éducation. L'accompagnement digital des primo-arrivants est donc une nécessité pour favoriser leur intégration.
Parmi les projets retenus, on retrouve, entre-autres, le Service entraide migrants à Gembloux qui mettra à disposition de son public du matériel informatique pour effectuer des démarches administratives en ligne lors de permanences encadrées. En Flandre, la Plateforme limbourgeoise pour les personnes en exil proposera un soutien numérique à domicile aux femmes réfugiées.