La forêt, c’est la vie !

Hugues Claessens a participé à la création de Forestimator, une application web de cartographie qui rassemble les informations relatives à la description des forêts et des stations forestières. Parmi les publications les plus récentes de son équipe, notons un article dans le journal Ecological Indicators sur les espèces des sous-bois qui constituent des indicateurs sur les régimes nutritifs et d’humidité du sol et ainsi plus largement sur l’écosystème de la zone en question. Les sylviculteurs se basent sur ces données pour déterminer les espèces à cultiver. Cette recherche a donné lieu à un site web de référence à destination des professionnels : phytospy. Ceux-ci ont accès à des données prédictives sur les régimes nutritifs et d’humidité du sol, selon les espèces végétales du sous-bois. Cette recherche a mené à la publication d’un Guide d’interprétation de la flore indicatrice en forêt.

Hugues Claessens a aussi travaillé avec la Région wallonne à la publication d’une série en sept tomes sur les habitats d’intérêt communautaire de Wallonie. Il s’agit d’une synthèse des connaissances sur les 41 types de milieux naturels répertoriés en Wallonie, via le réseau Natura 2000. Plus récemment, Hugues Claessens s’est intéressé aux intérêts et aux attentes des visiteurs en forêt pour intégrer la dimension récréative des lieux aux pratiques de gestion forestière. Consultez ici l’article issu de cette recherche.

Consultez les publications d’Hugues Claessens sur Orbi.

Quentin Ponette a participé à l’action Cost EuMIXFOR (European mixed forests : integrating scientific knowledge in sustainable forest management) comme animateur d’un groupe de travail portant sur le fonctionnement et la dynamique des peuplements mélangés. Objectifs de ce réseau : développer les connaissances en matière de foresterie adaptative, de gestion durable et de conservation et d’amélioration des forêts mixtes pour soutenir le développement rural. Ces derniers mois, il a publié plusieurs articles avec ce groupe de chercheurs notamment sur les pins en Europe.

Dans le cadre de ses recherches sur le fonctionnement des peuplements mélangés, Quentin Ponette fait partie du réseau TreeDivNet et coordonne le site expérimental FORBIO-Gedinne.

Il est aussi impliqué dans un projet de recherche bilatéral avec des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal, financé par le FNRS et le Fonds de recherche du Québec. Le projet, intitulé " Les forêts en contexte incertain : comparaison de deux stratégies contrastées de gestion du risque à échelle locale et régionale " étudie notamment comment la diversité des espèces peut contribuer à la résilience des forêts.

Par ailleurs, Quentin Ponette collabore avec la Région wallonne, notamment pour la publication du fichier écologique des essences (voir. plus bas) et le suivi scientifique des réseaux de monitoring des écosystèmes forestiers ICP-forests.

Depuis 2006, il préside l’association Centre de développement agroforestier de Chimay, qui veut améliorer l’aménagement, la conservation et l’exploitation des ressources naturelles renouvelables en forêt et en champs.

Consultez les publications de Quentin Ponette sur Research Gate.

Quentin Ponette et Hugues Claessens font tous deux parties du groupe de chercheurs de l’Accord-cadre de recherches et vulgarisation forestières. Signé en 1999, cet accord lie le gouvernement wallon à l’Université de Liège-Gembloux Agro-Bio Tech, l’UCLouvain et, depuis peu, le Centre wallon de Recherches agronomiques. Principes fondateurs de cet accord : diriger la recherche vers des thématiques en lien avec les problèmes des gestionnaires forestiers, simplifier le travail des acteurs de terrain par la mise au point d’outils techniques et informatiques, et enfin, assurer un meilleur transfert de connaissances en vulgarisant la recherche à destination des agents DNF. Cette mission est accomplie par Forêt. Nature.

Tous les cinq ans, les objectifs de l’accord sont mis à jour. Depuis le lancement en 99, ils se sont élargis notamment pour développer une gestion durable du patrimoine naturel et évaluer les risques pour les forêts dans le cadre des changements globaux. Cet accord a notamment mené à la production d’une version numérique du Fichier écologique des essences. Un outil précieux et très largement utilisé.