L’un des objectifs initiaux de cette réforme était de revaloriser le salaire des enseignants, de la maternelle au secondaire inférieur. Il y a toujours aujourd’hui cet objectif d’une "revalorisation barémique soutenable". Il reste à voir comment y parvenir.
Actuellement, un enseignant formé pendant trois ans sera payé selon le barème "301". En début de carrière, le traitement mensuel brut sera de 2478,23 euros. Il sera de 4304,75 euros bruts après 27 ans de carrière. Un enseignant formé à l’université, en 5 ans, sera payé selon le barème "501". Il démarrera sa carrière à 3095,07 euros bruts pour arriver à 5459,51 euros après 27 ans de carrière.
L’idée serait de trouver un juste milieu entre ces deux barèmes "301" et "501", mais lequel ? Cela devrait faire l’objet de discussions au sein du secteur de l’Enseignement. Ces négociations devraient débuter cet été. Elles s’annoncent périlleuses. Ce matin, sur les ondes de La Première, la ministre Glatigny est restée prudente. En juillet, les négociations commenceront formellement pour la rémunération. "C’est une question très importante qu’il faut étudier. L’objectif, c’est de pouvoir avoir une éventuelle revalorisation, mais tout en gardant une trajectoire soutenable pour la Fédération Wallonie-Bruxelles", a déclaré la ministre.
Avec un déficit budgétaire annoncé tournant autour du milliard d’euros, les finances de la Fédération Wallonie-Bruxelles, loin d’être au beau fixe, risquent de ne pas pouvoir permettre de faire des miracles.