La grippe risque de frapper fort cet hiver, mais un vaccin est disponible

Une épidémie de grippe modérée touche environ 5% de la population (550.000 sur 11 millions d’habitants). Une épidémie de grippe plus intense touche environ 10% de la population (de 1.100.000 à 11 millions habitants). En moyenne 1 personne sur 1000 cas de grippe développe des complications nécessitant une hospitalisation. Plus de 90% des décès concernent les 65 ans et plus. La crise du coronavirus et ses gestes barrières auront permis, ces dernières années, de limiter la propagation d’autres virus comme celui de la grippe.

"L’immunité collective a diminué", explique Lauwrence Cuvelier, vice-président du GBO, le Groupement belge des Omnipraticiens. "On constate d’ailleurs actuellement de nombreuses infections respiratoires non liées au Covid". Avant la crise sanitaire, la Belgique comptait en moyenne, au plus fort de l’épidémie de grippe, entre 300 et 1.000 personnes infectées pour 100.000 habitants. "La grippe n’est pas une infection bénigne", souligne également l’APB, l’Association pharmaceutique belge.

Comme l’an dernier, on peut se procurer le vaccin directement auprès de son pharmacien, sans ordonnance médicale. En outre, le vaccin est largement remboursé si l’on appartient à l’un des groupes à risque (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes atteintes d’une maladie chronique grave, femmes enceintes, personnes ayant un IMC supérieur à 35, personnes travaillant dans le secteur de la santé…) ou si vous avez entre 50 et 65 ans.
 

Le pic de l’épidémie de grippe apparaît en général aux environ de mois de février. Le vaccin est disponible depuis la mi-octobre dans les pharmacies et le mois de novembre est le moment idéal pour se faire vacciner. Il coûte 4,50 euros ou 2,50 euros selon votre situation sociale. "Il faut deux semaines pour que notre organisme fabrique les anticorps", précise Koen Straetmans, président de l’APB. Si vous avez des questions sur la grippe ou le vaccin, demandez conseil à votre pharmacien. Ou, bien sûr, à votre médecin traitant, car c’est lui qui pratiquera l’injection.