En janvier 2009, Yves Kieffer et son épouse, Marjorie Heuls rejoignent l'équipe féminine de la Fédération flamande de gymnastique. Arrivé à Gand, le couple français prend en charge un collectif qui à l'époque n'est plus " qu'un champ de ruines."
Douze ans plus tard, un autre Français, Laurent Tricoire pose ses valises sur le sol belge mais dans le Hainaut. Il vient d'être engagé par la Fédération francophone (FFG) comme nouveau responsable de la section féminine (GAF) de son Centre de Haut-Niveau de Mons mais également comme expert technique pour les élites garçons (GAM), où il encadrera les jeunes entraîneurs en place.
Originaire de Thouars dans les Deux Sèvres, où il a vécu jusqu'en 1989, Laurent Tricoire est resté une vingtaine d'années au Pôle France de Marseille puis a rejoint la Suisse où il n'a laissé que de bons souvenirs. Ses résultats parlent pour lui. Il a qualifié l'équipe masculine pour les Jeux Olympiques de Londres en 2012 et de Rio en 2016. Avec une septième place lors des Mondiaux de Stuttgart en octobre 2019, il décrochait une troisième participation consécutive pour les JO Tokyo en 2021.
Même si l'homme travaille dans la durée, il a décidé de relever un nouveau défi en s'engageant pour la Fédération francophone. Laurent Tricoire prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier prochain pour une mission de trois ans jusqu'en 2024. Mais comme l'a précisé, le directeur de la FFG, Cyril Zamora, l'objectif est de préparer l'échéance américaine de 2028 avec les Jeux de Los Angeles. Il nous explique les raisons de ce coup de coeur belge.