La junte au pouvoir en Birmanie a "rejeté catégoriquement" mardi la déclaration faite la veille par les États-Unis selon laquelle les Rohingyas ont été victimes d'un "génocide" perpétré par l'armée birmane en 2016 et 2017.
"Les récits mentionnés dans le discours du secrétaire d'État (Antony Blinken) s'avèrent loin de la réalité", a déclaré le ministère des Affaires étrangères de la junte dans un communiqué.
"La Birmanie ne s'est jamais engagée dans des actions génocidaires et n'a aucune intention génocidaire de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, racial ou religieux ou tout autre groupe", ajoute le communiqué.