Les 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être des "mercenaires" détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés vendredi à vingt ans de réclusion criminelle, avant l’expiration de l’ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d’Etat ouest-africains à la junte malienne pour les libérer.
Ils ont été déclarés coupables d'"attentat et complot contre le gouvernement", "atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat", "détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre […] ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur", selon le procureur général Ladji Sara cité dans un communiqué.
Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, puis inculpés mi-août de "tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat" et formellement écroués. Trois femmes ivoiriennes appartenant à ce groupe de militaires ont ensuite été libérées à la mi-septembre à la suite de médiations.