L'aviation représente entre 2 et 3% des émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence de l'ONU. Bien qu'anémié par la pandémie, le trafic aérien mondial devrait, lui, atteindre 10 milliards de passagers en 2050, plus du double de son niveau de 2019. Soit autant d'émissions en plus si rien n'est fait.
L'Association internationale du transport aérien (Iata), qui fédère la grande majorité des compagnies aériennes, ainsi que l'industrie aéronautique se sont engagées à réduire à zéro les émissions nettes de CO2 d'ici 2050.
Quarante-deux pays, dont ceux de l'UE, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont appelé dans la "Déclaration de Toulouse", en février, les pays du monde entier à entériner cet objectif lors la prochaine assemblée de l'OACI fin septembre.
L'impact des traînées de condensation laissées par les avions sur le réchauffement climatique ne fait en revanche l'objet d'aucun engagement de réduction à ce stade. Encore mal évalué, il semble "au moins aussi important" que les émissions de CO2, selon une étude de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA).