La maison connectée programmable et contrôlable à distance est désormais à portée de notre smartphone. Pour mieux nous en rendre compte, nous avons visité Living Tomorrow à Vilvorde. Il s’agit d’un laboratoire musée de notre vie de demain.
Living tomorrow : une domotique qui s’adapte à tous
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Dès l’entrée, nous sommes salués par Pepper, un robot humanoïde. Rassurez-vous, ce ne sera pas notre guide mais bien Elias Oumouadene, consultant en innovation Tomorrowlab. D’entrée, il nous invite à monter jusqu’à la cuisine du futur, non sans contrôler, au préalable, sur son smartphone l’intensité lumineuse de cette pièce. Elle est gigantesque, blanche et d’un design élaboré par l’architecte libanaise Zaha Hadid.
Tout y est conçu pour s’y mouvoir avec fluidité et pour ouvrir toutes les portes sans même s’aider des mains. Un écran attire tout particulièrement notre attention. C’est celui du frigo connecté. Elias Oumouadene nous détaille ses avantages : "Il m’aide dans mon quotidien. Je ne sais pas quel produit je vais cuisiner aujourd’hui par exemple. Je vois qu’il m’indique que j’ai du poisson dont la date de péremption est proche."
Non seulement, ce frigo attire son attention sur les produits prioritaires à consommer mais il propose aussi des recettes adaptées au produit. Une vidéo s’affiche alors sur le plan de travail avec la cuisinière à induction. Il n’y a plus qu’à suivre la recette par écran vidéo.
Mais tous ces objets ne sont-ils pas uniquement des gadgets ? Elias Oumouadene proteste énergiquement : "Grâce à des caméras, des informations sonores, des connexions, une nouvelle manière d’échanger de l’information, nous pouvons aider des tas de personnes âgées, malvoyantes, ou à mobilité réduite. Nous leur permettons de garder leur indépendance. Nous leur permettons de poursuivre leur vie à la maison. La maison s’adapte à eux."
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Batteries et panneaux photovoltaïques pour autonomiser la maison de demain
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Une maison qui améliore notre confort de vie, c’est aussi une maison qui tend énergétiquement à l’autonomie. Direction, cette fois, le laboratoire de Buildwise à Limelette, autrefois appelé le centre scientifique et technique de la construction. Ici, des chercheurs testent les matériaux qui seront des composants essentiels de notre maison du futur. Parmi eux, un châssis de fenêtre. Il s’ouvre et se ferme automatiquement.
Vincent, chef de division adjoint de Buildwise nous explique : " grâce à des capteurs, on pourra gérer la qualité de l’air, éviter la surchauffe, éviter un manque de ventilation, et régler le taux d’humidité et ouvrir à bon escient ces fenêtres connectées. Les propriétaires d’une maison oublient d’aérer suffisamment leur maison alors ces fenêtres y penseront pour eux
Pour l’instant, ces châssis ont des batteries encastrées et des capteurs photovoltaïques sont collés à la vitre. A l’avenir, de nouvelles batteries transparentes permettront de simplement les apposer à la vitre. Dans la maison de demain, le stockage d’électricité sera essentiel. Une nouvelle génération de batterie se prépare, miniature, flexible et surtout avec une durée de vie et une capacité de stockage beaucoup plus grandes.
À l’avenir, ces batteries se placeront sur des vitres ou s’appliqueront comme de la peinture sur la surface des murs et rendront la maison autonome 24h/24. Mais une maison autonome, ce n’est pas encore pour tout de suite.
Une maison qui répond à nos besoins de demain
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Par contre, une maison à basse consommation d’énergie, c’est déjà le présent. Nous nous rendons cette fois à Lasne dans le Brabant Wallon. Céleste Coupez gère au beau milieu des champs, un B&B qu’elle a ouvert depuis deux ans. Au départ, c’est une maison de vigneron des années’40 entièrement rénovée.
Un rapide survol nous permet déjà de constater que la pente sud de son toit est entièrement recouverte de panneaux photovoltaïques. De retour chez elle, Céleste recharge sa voiture électrique : "La voiture sert de batterie pour la maison car nos panneaux photovoltaïques produisent plus que ce que nous consommons. Une façon de ne pas perdre cette énergie produite par nos panneaux est de la stocker dans la batterie de la voiture."
Si l’architecture de la maison ne se démarque pas des autres maisons du quartier, elle a tout de même un atout bien caché à l’intérieur de ses murs, nous confie céleste Coupez : "On a surtout mis de l’isolant dans les murs dans les toits. Pour les murs, nous avons 30 centimètres d’épaisseur de polystyrène graphité et pour le toit, nous avons une laine de bois qui sert vraiment à isoler le toit sur 40 centimètres d’épaisseur."
Quand elle rentre Chez elle, Céleste a déjà mis en route depuis son smartphone son poêle à pellets. Elle insiste : "Nous nous chauffons exclusivement au poêle à pellets toute l’année. Il n’y a aucun chauffage au gaz ou au mazout. Notre consommation annuelle est d’environ : 400 à 500 euros de pellets par an."
Cette maison classée A++ doit tout de même disposer d’un système de ventilation adapté qui permet de renouveler l’air et de ventiler correctement la maison. Dernier petit atout. Chaque chambre d’hôte dispose d’un sol chauffé électriquement le matin pour accroître le sentiment de confort.
Une chose est sûre la maison du futur devra nous assurer des économies d’énergie, améliorer notre confort, notre sécurité et, au final, nous faciliter la vie.
