La Meuse et la Sambre inondent les quais et le halage à Namur, l'Enjambée a les pieds dans l'eau, mais les niveaux se stabilisent

Dans le centre-ville, les bords du confluent sont sous eau. Les terrasses du "Quai Novele" sont noyées et l'Enjambée a les pieds dans l'eau. Si on s'oriente vers une stabilisation, la vigilance est toujours de mise. La décrue n'est pas attendue avant la fin de journée selon les autorités provinciales.  

La zone NAGE a opéré plus de 1000 interventions durant les dernières 48H00 dont 80 particulièrement urgentes.  Quelques personnes ont été relogées par le dispositif d'urgence sociale mais ce vendredi le centre d'accueil temporairement ouvert à Bouge a pu être fermé. Le dispositif d'urgence sociale reste joignable au 0800/12.240

La ville prévient que les travaux de nettoyage vont fortement solliciter le réseau d'eau courante. La SWDE prévient : il y aura peut-être localement des baisses de pression voire des indisponibilités temporaires d'eau courante. Les citoyens sont invités à privilégier si possible d'autres alternatives (piscines, puits, citernes...) pour ces opérations de nettoyage afin de limiter les risques de perturbations du réseau.

Pour aider les sinistrés, des containers vont être placés par la Ville à proximité des endroits les plus touchés : ils sont destinés aux déchets dûs aux inondations. Ils seront placés dès ce vendredi après-midi :

- Au pied du magasin Carrefour à Wépion

- Chaussée de Dinant à proximité du croisement avec la rue Marcel Lecomte

- Près du parc de la Plante, à proximité de l'auberge de jeunesse

- Rue de Jambes à Dave, au carrefour de la rue de Longeau

Par mesure de prudence la Ville de Namur avait invité les riverains des bords de Sambre et de Meuse a quitter leur domicile jeudi soir. La ville a dû intervenir pour loger certains d'entre eux. "Tout à fait on a dû reloger, notamment des bateliers qui avaient dû abandonner leur bateau, nous explique Maxime Prévot, le bourgmestre de Namur. Il y avait aussi l'un ou l'autre couple de touristes, avec des animaux de compagnie, que nous avons dû reloger en urgence. On avait mis en œuvre un dispositif d'accompagnement social intensif qui nous permettait de reloger plusieurs personnes, soit à l'hôtel soit dans des gîtes. Nous avons dû aussi organiser le rapatriement d'une troupe de scouts jusqu'à Bruxelles avec un car communal. Mais l'essentiels de personnes qui étaient dans les zones concernées ont pu compter sur la solidarité de leur cercle familial."