Dans One Night, la police retrouve une arme à feu abandonnée par un petit garçon dans une poubelle. Cette arme a fait une victime. Pour comprendre la genèse du drame, chaque épisode suit le point de vue d’un protagoniste particulièrement stressé, le tout dans un quartier où se confrontent classes moyenne et prolétaire. Le scénariste montre "comment tout peut facilement exploser à partir d’altercations parfaitement anodines : c’est dans ce sens que la série est intéressante, c’est toujours dans l’art de la progression. Tout part d’un rien […] et monte en crescendo" analyse Hugues Dayez. "Beaucoup plus qu’un polar, c’est une sorte de fresque sociale […] cette multiplicité des points de vue et de montrer que chaque être humain n’est ni bon ni mauvais et qu’être plongé dans une situation de stress soit par son travail, soit par sa vie familiale, il peut basculer très vite".
Le critique cinéma de la RTBF souligne particulièrement l’imbrication des scènes. "Ce format de 4 épisodes qui se superposent pour donner une vision complète est idéal. Il y a vraiment des scénaristes qui s’interrogent bien sur le nombre d’épisodes et leur découpe. C’est à ce niveau-là que One Night est le plus intéressant, cette manière de jongler avec le temps".