Le 30 juillet 1945, l’USS Indianapolis, un croiseur lourd de la Navy américaine, est torpillé par la Marine impériale japonaise. Le croiseur, et ses 1197 membres d’équipages venaient, quelques jours auparavant, de livrer des composants importants des bombes atomiques qui seront lancées sur Hiroshima et Nagasaki.
En douze minutes seulement, le navire coule en mer des Philippines, et emporte 300 soldats. Mais pour les 900 survivants, le cauchemar ne fait que commencer. Durant quatre jours, ils devront lutter contre la déshydratation, l’hypothermie… et de violentes attaques de requins.
Les squales, attirés par l’odeur de sang, ont d’abord foncé sur les corps des marins morts d’épuisement. Mais au fil des heures, les survivants sont également attaqués, tandis que d’autres, victimes d’hallucinations, se prennent violemment à leurs camarades.
Au total, 150 marins auront été attaqués par les requins. Et sur les 900 hommes qui n’ont pas coulé avec le navire, seulement 316 seront secourus. Le naufrage de l’USS Indianapolis reste, à ce jour, le plus meurtrier de l'histoire de la marine des États-Unis.