Le Canada ne rigole pas avec ses ours. Si un ursidé dérange la population par son comportement, un service spécialisé l’intercepte et l’envoie dans une prison pour ours polaires.
C’est ce qu’on apprend dans cet article de Lina Zeldovich, publié par Big Think. La journaliste cite l’exemple d’un ours qui s'est introduit dans l'abri de quelqu'un à la périphérie de la ville. Un ours assez jeune, qui tournait autour des frontières de la ville depuis quelques jours, à la recherche de nourriture. Immédiatement, la "Polar Bear Patrol" de la ville de Churchill est intervenue. "Malheureusement, cet ours va désormais associer les bâtiments aux récompenses alimentaires", explique Chantal Cadger Maclean, une agente de conservation de la ville.
Concrètement, l’ours est alors immobilisé chimiquement avec de la tilétamine, et transporté via hélicoptère jusqu’à la prison. Une intervention de routine pour ces agents spécialisés, qui travaillent chaque jour au milieu de "l’autoroute des ours polaires", c’est-à-dire le chemin naturel emprunté par les animaux pour se rendre sur la banquise chaque année. Autant dire que la ville est plutôt mal située : "C'est le pire endroit pour une ville", explique Maclean. "Aujourd'hui, nous n'installerions jamais une ville ici."