La montagne, c’est l’histoire d’une fascination. Celle de Pierre pour les hauts sommets enneigés des Alpes. Pierre est ingénieur, il vit à Paris dans le bruit de la capitale, et conçoit des robots. C’est dire s’il est pragmatique. Un jour, Pierre se rend dans les Alpes pour promouvoir le dernier engin qu’il a conçu. Et là, en pleine présentation, il se tourne vers la montagne et ressent comme un appel, une attirance inexpliquée. Ne faisant ni une ni deux, voilà Pierre parti s’acheter tout le matériel nécessaire pour bivouaquer tout là-haut. Il abandonne tout pour l’amour de cette montagne : sa famille, ses amis, son travail. Il se sent bien là, dans sa tente avec ses crampons et son piolet. Mais il est attiré plus que jamais par l’autre versant de cette montagne. Une fois sur place, il y découvre une forme de vie étrange, rocailleuse et lumineuse.
Ce film, nous le devons au réalisateur français Thomas Salvador, déjà à la barre de Vincent n’a pas d’écailles, le film d’un super-héros différent. La Montagne est de ces films qui démarrent avec un quotidien bien concret et puis qui basculent dans une autre réalité tout en restant crédibles et prenants. Un voyage pour briser la glace avec l’inconnu, et une ascension émotionnelle toute en douceur.