Si le décès n’est pas causé par une maladie cardiaque et ne peut pas être expliqué, même après une autopsie, on parle alors de syndrome de mort subite, comme le définit la British Heart Foundation. Selon la fondation Coeur et recherche : "La mort subite cardiaque se définit comme une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l’heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue."
Chez les patients de moins de 35 ans, la cause la plus fréquente de mort subite d’origine cardiaque est "une arythmie fatale, généralement dans le contexte d’un cœur structurellement normal", selon un article de StatPearls. La personne fait de la fibrillation ventriculaire, son rythme cardiaque est trop rapide et ne peut plus faire fonctionner correctement le cœur et alimenter le cerveau puis il s’arrête subitement. Dans 97% des cas, la victime adulte décède de ce syndrome.
"Pour en réchapper, il faut un médecin dans la rue, un défibrillateur dans le métro, des coups de chance incroyable, un sauvetage en moins de trois minutes", comme l’explique le Pr Antoine Leenhardt, cardiologue qui a lancé une étude en 2019 sur ce phénomène.
Il est très difficile de trouver des chiffres précis sur le nombre de personnes touchées par la mort subite, en fonction des sources et des pays, on passe de 1 personne sur 1000 (France) à 5 personnes sur 10.000 (Royaume-Uni) ou encore à 0,7% de la population (USA). Selon une étude sur l’incidence globale estimée des morts subites inattendues dans le monde, elle peut représenter environ 10% de tous les décès classés comme " naturels ".