Parmi les autres films de la compétition, nous retrouvons encore "L’homme que j’ai tué" d’Ernst Lubitsch, "Amour défendu" de Frank Capra, "La foule hurle" de Howard Hawks, "David Golder" de Julien Duvivier et "Les Hommes, quels mufles !" de Mario Camerini. Et encore, je parle de compétition mais à l’époque, la Mostra n’est pas encore une réelle compétition. Elle n’a pas de jury. En réalité, à la fin de chaque séance, les festivaliers étaient invités via un formulaire à voter pour la meilleure actrice et le meilleur acteur de l’édition. Sans oublier qu’ils pouvaient encore choisir les meilleurs réalisateurs des films les plus amusants, les plus émouvants et les plus originaux. Last but not least ou, en italien dans le texte, ultimo ma non meno importante, ils avaient encore la possibilité d’élire le film démontrant la plus grande perfection technique. Donc, oui, à l’époque, il n’y avait pas encore de Lion d’or, apparu seulement en 1954 sous cette appellation car avant, ce premier prix s’intitulait Lion de Saint Marc (il fût créé en 1949) puis le Grand prix international de Venise.