Dans le cadre de son doctorat, Jolien Buyse a étudié les effets écologiques des parcs sur les poissons plats commercialisables, notamment la plie. Cela conduit à des résultats surprenants. Ainsi, les fondations des éoliennes et la protection contre l’érosion qui les entourent, composée de rochers, constituent un substrat approprié pour toutes sortes d’organismes marins qui se fixent en masse sur les structures dures. Les poissons, les crabes et les homards, par exemple, se cachent dans les cavités des rochers.
Les plies qui vivent à cet endroit se nourrissent largement de ce substrat et profitent donc de cet état de fait. Un émetteur a été placé sur un certain nombre d’individus, permettant ainsi de suivre leurs déplacements. Les poissons sont restés dans le parc éolien presque sans interruption pendant les mois d’été et ont même préféré une éolienne en particulier.
Pendant les mois d’hiver, la plupart des plies ont quitté le parc éolien pour aller déposer leurs œufs dans les frayères du sud de la mer du Nord et de la Manche. Après la période de frai, une grande partie des poissons marqués sont retournés au parc éolien, illustrant ainsi leur fort attachement à cet environnement, selon Jolien Buyse.