L'ONG réclame la mise en place d'une "commission indépendante d'experts internationaux" en parallèle des "enquêtes criminelles" menées par le parquet.
"Les enquêtes sur ces meurtres doivent être impartiales et approfondies, et doivent atteindre tous les responsables des abus, y compris au plus haut niveau du gouvernement", ajoute-t-elle.
Les manifestations ont également fait des morts du côté des forces de l'ordre : six soldats sont morts noyés après avoir été emportés par une rivière en tentant de fuir des manifestants qui les menaçaient, et un policier a été tué.
Au total, plus de 1.300 personnes ont été blessées, dont des centaines de policiers.
La justice enquête sur la présidente Boluarte, âgée de 60 ans, mais également sur plusieurs ministres et anciens ministres pour des crimes présumés de "génocide, homicide aggravé et blessures graves".
Le gouvernement péruvien a catégoriquement rejeté ces accusations. Dina Boluarte bénéficie d'une immunité, du fait de sa fonction, jusqu'à la fin de son mandat en juillet 2026.