La Porte de Hal, le Pavillon chinois et la Tour japonaise seraient-ils promis à la vente ? C’est ce que révèle un article de la VRT. Il se base sur une note interne de la direction des Musées royaux d’Art et d’Histoire, l’exploitant de ces trois lieux. Selon cette note, il serait plutôt question de ne plus occuper ces lieux et de recentrer les activités muséales sur le plateau du Cinquantenaire.
Contacté par nos soins, Bruno Verbergt, le directeur général ad interim des Musées royaux d’Art et d’Histoire confirme bien avoir écrit cette note dans le cadre d’un exercice sur ses besoins en personnel. Il précise : "Après le dernier conclave budgétaire, nous savons que nous n’aurons pas plus de moyens en personnel bien que nous vivions une pénurie de personnel depuis plusieurs années. Dans ce contexte, mon devoir de directeur est de faire des choix. J’ai donc proposé deux choses au comité de direction : ne plus occuper la Tour japonaise, le Pavillon chinois, comme c’est déjà le cas actuellement, mais aussi la Porte de Hal."
Et de poursuivre : "Il s’agit d’un calcul économique. La fréquentation de ce musée est de 16.000 visiteurs par an et nous avons, par contre, un coût considérable aggravé par le coût énergétique. C’est une piste que nous étudions et qui n’est pas encore décidée."