Antoine Horellou est notre Presque Star du jour. Il dirige la start-up "Cool Roof", une start-up à vocation sociale et écologique. Leur défi ? Peindre les toits en blanc… Une idée vieille comme le monde mais pourtant oubliée dans les architectures "modernes". L’avènement de nouvelles techniques a fait oublier l’évidence du "bio climatisme". Aujourd’hui, la plupart des villes ont des revêtements qui emmagasinent la chaleur, et la seule solution proposée contre la chaleur est majoritairement la climatisation.
Le cercle vicieux de la climatisation
Le changement climatique entraîne des vagues de chaleur de plus en plus extrêmes. Or les toits, généralement noirs, accumulent la chaleur dans le bâtiment et alentour. Pour se rafraîchir, le recours à la climatisation émet de plus en plus gaz à effets de serre… qui renforcent le changement climatique et les îlots de chaleur urbains.
Peindre les toits en blancs permettrait d’économiser 1Gt par an d’émissions de Gaz à Effet de Serre, soit l’équivalent de 250 millions de véhicules. GIEC
Leur proposition : peindre les toits en blanc… ce qui permettrait de briser ce cercle vicieux ! Leurs ingrédients : une résine révolutionnaire et des peintres qualifiés. Pour Steven Chu, prix Nobel de Physique et ancien secrétaire d’État américain à l’Energie, "les cool roofs sont l’un des moyens les plus rapides et les moins onéreux pour ralentir le réchauffement climatique".