Publiés dans le journal Q Open, ces travaux montrent dans un premier temps que plus des deux tiers de l'échantillon (69,6%) n'avaient aucune exposition à la restauration rapide à moins de 800 mètres de leur domicile et que 45,2% avaient au moins un fast-food situé à moins de 800 mètres de leur école.
Les chercheurs expliquent également que les changements d'exposition à la restauration rapide n'avaient pas d'impact sur l'IMC des participants.
Si l'on regarde les résultats dans le détail, on découvre qu'il n'y a aucun impact entre exposition à la restauration rapide et IMC chez les élèves du primaire.
Les chercheurs indiquent toutefois une légère variation de l'IMC pour les élèves du secondaire qui ont au moins cinq fast-foods à proximité de leur école et pour les élèves du secondaire qui ont entre deux et quatre fast-foods sur leur trajet par rapport à ceux qui n'en ont pas.
Dans leurs conclusions, les scientifiques indiquent toutefois qu'une exposition à des fast-foods, en elle-même, n'est pas un facteur de gain de poids excessif chez les enfants. Ils n'excluent cependant pas le fait que des effets sur l'IMC soient observés sur plus long terme.