Nous voici donc dans la deuxième semaine des vacances de détente (ou de carnaval, c’est selon). La rectrice de l’ULB confirme que l’enseignement supérieur va emboîter le pas de la réforme des rythmes scolaires d’ici deux trois ans. Au micro de Thomas Gadisseux et de Marie Vancutsem, elle souligne : " cette réforme dans l’enseignement obligatoire est une occasion de réfléchir à notre propre calendrier ".
Mais il ne s’agit cependant pas de s’aligner totalement (il n’y a pas de vacances de carnaval à l’université, excepté le mardi gras). " La seule période où il y a une différence ce sont les vacances de Pâques (ou de printemps, c’est aussi selon, ndlr) et donc la fin de l’année scolaire. "L’occasion donc de réfléchir à nos propres rythmes, parce que les étudiants sont constamment en examens. Les profs aussi. Avec beaucoup moins de temps de pause pour profs et étudiants. Et de temps de recherches pour les professeurs. Hors c’est ça la spécificité de l’université".
Réfléchir sur nos méthodes d’enseignement et nos méthodes d’évaluation
Un "big ban " serait donc en marche. Et la rectrice de demander du temps donc pour une réflexion. "En ‘ramassant’plus l’année, il faudra évaluer autrement. On voudrait prendre le temps de réfléchir sur nos méthodes d’enseignement et nos méthodes d’évaluation".