La décision de 11 pays de l’Union européenne, dont la France, d’autoriser la réintroduction temporaire en 2020 et 2021 d’insecticides néonicotinoïdes, qualifiés de "tueurs d’abeilles", était "justifiée", faute d’alternative, a estimé jeudi l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
L’UE interdit depuis 2018 l’usage en plein champ, pour toutes les cultures, de trois néonicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride), des pesticides accusés de contribuer au déclin massif des colonies de pollinisateurs.